• Fête de l’Humanité 2024: rendez-vous au Village du Livre

    Fête de l’Humanité 2024

    LA BASE 217 (91)
    Le Plessis-Pâté/Brétigny-sur-Orge

    Nos trois associations, l’UJRE, MRJ-MOI et l’AACCE vous invitent à venir à leur rencontre à la Fête de L’Humanité, sur leur stand situé au sein du Village du Livre.

    À partir de vendredi après-midi (13 septembre) et jusqu’à dimanche (15 septembre) en fin de journée, venez échanger et participer à la vie de nos associations.

    Nous vous attendons très nombreux pour l’occasion.

    Pour connaitre tous les moyens d’accès à la fête cliquez ICI , télédécharger l’application Fête de l’Humanité sur votre téléphone portable peut aussi être très utile.

  • L’Antisémitisme frappe la synagogue de la Grande-Motte

    Communiqué de presse

    Hier matin, samedi 24 août peu avant 9 heures, une bouteille de gaz a provoqué une explosion mettant le feu aux portes de la synagogue Beth Yaacov de la Grande-Motte près de Montpellier.

    Heureusement l’incendie provoqué par l’explosion ne s’est pas répandu à l’intérieur de la synagogue, évitant ainsi de blesser les cinq personnes, dont le rabbin, qui se trouvaient à l’intérieur. Un policier municipal a été légèrement blessé.

    Ce nouvel acte antisémite avait pour but de tuer. En effet, commis à cette heure, un samedi, il avait probablement comme objectif de toucher bon nombre de fidèles, prêts à commencer la prière.

    Cet attentat s’ajoute à la liste des propos et actes antisémites qui sont en forte augmentation depuis l’intervention militaire meurtrière d’Israël à Gaza qui fait suite à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023.

    L’UJRE, MRJ-MOI et l’AACCE demandent que tout soit mis en œuvre sans délai pour retrouver et punir les auteurs de cet attentat et que cesse cette sinistre escalade. Aujourd’hui 25 août, il semble qu’un suspect ait été interpellé.

    Nos trois associations souhaitent que la France, par la voix de son Président, pèse de tout son poids dans les négociations en cours, afin d’obtenir au plus vite un cessez-le-feu à Gaza.

    Paris, le 25 août 2024

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide
    Mémoire des Résistants Juifs de la Main-d’œuvre Immigrée
    Association des Amis de la Commission Centrale de l’Enfance

  • La République est en danger, NON au RN !

    LA RÉPUBLIQUE EST EN DANGER, NON AU RN !

    Le bureau de l’UJRE a décidé de reprendre à son compte le message envoyé le 4 juillet
    par nos amis de l’AACCE à l’ensemble de leurs adhérents :

    Le scrutin législatif du premier tour a évité de donner au RN une majorité absolue.
    Mais rien n’est joué, ce danger majeur n’est pas écarté.

    Dimanche, faisons front démocratique et républicain. Empêchons la bascule qui ouvrirait la sombre voie du bradage de siècles de conquêtes républicaines et au nationalisme xénophobe, raciste et antisémite.

    Contrairement à ce que pensent certains, ce ne serait pas un essai.

    D’ailleurs nous avons plus qu’essayé, de 1940 à 1945, avec le gouvernement collaborationniste de Vichy qui a envoyé 76 000 juifs de France vers les camps d’extermination nazis, et dont le RN est l’héritier idéologique.

    Dans quelques jours, ce sera la commémoration des 82 ans de la Rafle du Vel’ d’Hiv des 16 et 17 Juillet 1942. Souhaitons-nous que cette dernière soit présidée par un représentant du RN qui viendrait ainsi souiller la mémoire de nos parents et grands-parents ?

    Le RN au pouvoir sera incapable d’améliorer la vie des gens et de sortir le pays de l’ornière, ils réclameront dans trois ans les pleins pouvoirs.

    Dans ces conditions, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), avec l’Association des Amis de la Commission Centrale de l’Enfance (AACCE), appelle à tout mettre en œuvre pour battre et faire battre le 7 juillet les candidats du Rassemblement National, porteur de haine et de discriminations.

    Ce dimanche est jour de mobilisation pour la République sociale et laïque, démocratique et écologique. Pas un suffrage ne doit manquer à celles et ceux, quels qu’ils soient, en passe de battre le candidat du RN.

    Paris, le 4 juillet 2024

    Le bureau de l’UJRE

  • hommage aux Engagés volontaires et anciens combattants juifs

    dimanche 16 juin  2024, à 10h30

    cimetière parisien de Bagneux, 45 avenue Marx-Dormoy à Bagneux.

    aura lieu la cérémonie* en hommage aux Engagés volontaires et anciens combattants juifs, devant le monument surplombant le caveau érigé par l’Union.

    Lors de cette cérémonie, un hommage particulier sera rendu, par l’historienne Annette Wieviorka, à Boris Holban, décédé il y a 20 ans.

    L’UJRE sera présente à cette cérémonie. En y participant le plus largement possible, nous témoignerons à nos aînés que nous n’oublions pas leur engagement, et que nous souhaitons nous engager, nous-mêmes, dans la lutte contre un possible retour au pouvoir de l’extrême droite.

    Cérémonie organisée par la commission Engagés volontaires Anciens combattants juifs du Mémorial de la Shoah, en partenariat avec l’Office national des combattants et des victimes de guerre.

  • Démocratie en danger : réagissons !

    L’extrême droite totalise près de 38% des suffrages aux élections européennes ! Un tel résultat n’est pas conjoncturel. Il vient s’insérer dans un cycle trop bien connu pour s’être déjà manifesté dans l’entre-deux-guerres. Si le parallélisme avec cette époque est à nuancer selon les pays et les contextes concrets, c’est aussi bien dans les années 30 que dans les années 70 du XXe siècle qu’il est frappant de constater comment un processus semblable se manifeste. À partir d’une crise du capitalisme qui n’en finit pas de détériorer les conditions de vie et de travail populaires, suivie de fausses « solutions » qui ne résolvent définitivement aucun problème mais au contraire les aggravent, des pans entiers de couches populaires sont jetés dans les bras de l’extrême droite.
    Dans le cadre des élections européennes, la gauche s’est battue pour démasquer l’arnaque sociale et économique du programme de Jordan Bardella, mais elle n’a pu convaincre de se lever en masse pour s’y opposer et s’ériger contre son discours xénophobe : une ligne identitaire, proposée par le gouvernement et soutenue par la droite dite classique.
    Le président de la République et son gouvernement n’ont eu de cesse de se présenter comme seuls remparts à la progression du Rassemblement national, en enfermant le débat dans un duel mortifère. Le résultat est cinglant. C’est une sanction politique inédite qui, de surcroît, à projeté le RN au plus haut. Face à cela, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, présentée comme « un temps de clarification indispensable ».
    Le résultat de l’extrême droite nécessite que la gauche sociale et antiraciste se rassemble pour un Nouveau Front populaire, appel lancé le 10 juin à l’initiative des quatre principaux partis de gauche et soutenu par de nombreuses organisations syndicales et associations dont la nôtre.
    Chacun de ceux qui lisent notre communiqué a la responsabilité, s’il le souhaite, d’agir comme l’ont fait nos aînés résistants : s’engager dans les actions collectives décidées dans le cadre du Nouveau Front populaire et diffuser autour de lui (famille, amis…) l’idée de la nécessité de cette action.

    UJRE, 11/06/2024

  • Rencontre-débat avec Jean-Charles Szurek

    Nous avons le plaisir, avec nos Amis de la Commission Centrale de l’Enfance (AACCE), et de Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I. (MRJ-MOI), de vous inviter :
    Samedi 15 juin 2024 à 14h30
    14 rue de Paradis – 75010 Paris

    à la rencontre-débat avec Jean-Charles Szurek autour de son livre
    Gabriel Ersler
    Des Brigades internationales aux prisons soviétiques, l’autre « Orchestre Rouge »

    Pour ses amis des Brigades internationales, devenus de hauts responsables politiques dans les démocraties populaires, leur compagnon, le docteur Gabriel Ersler, avait disparu au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas sans surprise qu’ils le voient revenir en 1956, après
    douze ans de détention dans les prisons soviétiques. Mais il reste muet sur ces années-là, ainsi que sur la période de la guerre. Interrogé par le sociologue Jean-Charles Szurek au cours de trois étés (1985, 1986, 1987), Gabriel Ersler accepte, au soir de sa vie, de livrer le secret qui a
    bouleversé son existence, la création d’un réseau de renseignement au profit de l’Union soviétique dans le sud de la France, de 1942 à 1944, et le prix qu’il en a payé : son emprisonnement en URSS.
    Ce livre apporte un éclairage nouveau et rare sur les réseaux de renseignement soviétique en France pendant la Seconde Guerre mondiale, surtout celui de Robert Beck, et sur les prisons staliniennes, en particulier la prison de Vladimir.

    Inscription indispensable à mrjmoi@mrj-moi.com

  • Un acte antisémite abject

    UN ACTE ANTISÉMITE ABJECT

    Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024, le mur des Justes, situé au Mémorial de la Shoah dans le 4e arrondissement de Paris, a été tagué de mains rouges.

    Cet acte antisémite abject, fait référence au lynchage immortalisé par une photographie restée célèbre, montrant un Palestinien, brandissant ses mains ensanglantées suite au lynchage de deux soldats israéliens assassinés et démembrés le 12 octobre 2000, à Ramallah, par un groupe de palestiniens.

    Ce vandalisme intervient un 14 mai, date de la rafle du billet vert à Paris, en 1941 où près de 6 500 hommes, âgés de 18 à 60 ans, étaient convoqués pour « motif d’examen de situation », avant d’être internés dans des camps du Loiret et exterminés pour la plupart à Auschwitz-Birkenau.

    Ce mur, intégré dans le Mémorial de la Shoah, comporte le nom de plus de 3 900 Justes qui ont aidé à sauver des Juifs du régime nazi lors de la Seconde Guerre mondiale.

    l’UJRE condamne avec la plus grande fermeté cette profanation et réclame avec vigueur que les autorités fassent la lumière et condamnent les coupables de façon exemplaire.

  • Le 10 mai 2024, Olga Bancic, on n’oublie pas…

    Olga Bancic, on n’oublie pas…

    A l’initiative de Laurence Patrice, adjointe à la Maire de Paris, en charge de la Mémoire et du monde combattant, en présence de Sylvie Zaidman, directrice du musée de la Libération de Paris- musée du général Leclerc-musée Jean Moulin, vendredi 10 mai 2024, 80 ans après l’exécution d’Olga Bancic dans la cour de la prison de Stuttgart, une délégation de l’UJRE et de MRJ-M.O.I. s’est retrouvée devant le 114 rue du Château, Paris 14ème arrondissement.

    C’est à cette adresse qu’Olga Bancic a vécu et qu’une plaque a été apposée en 2013 pour évoquer cette résistante, juive, roumaine ( elle était née en Bessarabie), communiste, membre du bataillon parisien des FTP-M.O.I dans lequel elle a géré le dépôt d’armement et organisé la distribution des armes aux combattants.

    Mais le 16 novembre 1943, lors de la troisième filature, le jour où Manouchian et Epstein sont arrêtés, elle est, elle aussi, interpelée. Torturée, elle est restée muette. Inculpée lors du procès du « groupe Manouchian » qui s’est tenu du 15 au 18 février 1944, à huis clos, à l’hôtel Continental à Paris, elle a été, avec 22 de ses compagnons, condamnée à mort.
    Le 21 février 1944, dans la clairière du Mont-Valérien, 22 des « accusés », compagnons d’armes d’Olga Bancic sont fusillés.

    Parce que les Allemands avaient pris pour règle de ne pas exécuter de femme en France, Olga Bancic, elle, sera transférée dans la prison de Stuttgart, où elle sera guillotinée le 10 mai 1944, le jour de ses 32 ans.

    Le 9 mai 1944, elle a écrit une lettre à sa fille, Dolorès :

    « Ma chère petite fille, mon cher petit amour. Ta mère t’écrit la dernière lettre ma chère petite. Demain à cette heure le 10 mai je ne serai plus là. Mon amour, ne pleure pas, ta mère ne pleure pas non plus. Je meurs avec la conscience tranquille, et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux et plus tranquille que ta mère…. »

    Une brassée de fleurs rouges pour honorer la Mémoire de cette grande Dame…

     

  • Exposition : les fusillés de l’Affiche Rouge

    L’UJRE, l’AACCE et MRJ-MOI ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition “les fusillés de l’Affiche Rouge”

    Samedi 4 Mai 2024 à partir de 17h30

    14 rue de Paradis, 75010 Paris

    en présence de

    • Thomas Fontaine, directeur des projets du MRN, commissaire de l’exposition
    • Sabine Pessier, vice-présidente du MRN
    • les deux auteurs de la BD qui dédicaceront leur ouvrage (voir ci-après)

    À l’occasion de l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, le Musée de la Résistance Nationale (MRN) s’associe avec les éditions Dupuis et l’ONaCVG pour proposer une exposition en lien avec l’album de bande dessinée Missak, Mélinée et le groupe Manouchian, les fusillés de l’Affiche Rouge (scénario de Jean David Morvan, dessin de Thomas Tcherkézian).

    L’exposition s’appuie sur des planches ou des cases de la bande dessinée pour décrire le parcours de ces hommes et de ces femmes que l’Histoire et la Mémoire ont retenu comme les étrangers de l’Affiche Rouge.

    En retraçant leurs destins c’est la place des étrangers dans la résistance que l’on met en lumière. À partir de documents d’archives, de photographies et de témoignages, l’exposition évoque les membres du groupe Manouchian, les FTP-MOI et plus largement le rôle des résistants étrangers en France occupée.

    Cette exposition sera ensuite visible, toujours au 14 rue de Paradis, de 15h à 18h30:

    Lundi 6, Mardi 7, Mardi 14 et Jeudi 16 mai 2024

    Pour le vernissage du Samedi 4 mai 2024, inscription indispensable en écrivant à mrjmoi@mrj-moi.com

  • 81ème anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie

    L’UJRE, l’AACCE et  MRJ-MOI vous invitent à la

    Commémoration du 81ème anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie

    Dimanche 28 Avril 2024, 15h30

    14 rue de Paradis, Paris 10ème

    • Accueil
    • Projection du film documentaire “les petits héros du Ghetto de Varsovie” (59 min) de la réalisatrice Chochana Boukhobza
    • Discussion
    • Pot de l’amitié

    Le nombre de places étant limité, l’inscription préalable est indispensable en écrivant à:  mrjmoi@mrj-moi.com

  • Solidaires de Julian Assange en danger

    Avec Julian Assange

    Le sort de Julian Assange nous préoccupe. Celui qui a permis de faire émerger des outils journalistiques de première importance pour faire la lumière sur les obscures manipulations financières des champions de l’évasion fiscale, de la corruption et des trafics en tous genres est en danger. Son état de santé est préoccupant et la menace d’une extradition aux Etats-Unis d’Amérique, malgré le manque de charges, n’est toujours pas écartée par la justice britannique qui se montra plus clémente avec le général Pinochet qui, lui, était visé par un mandat d’arrêt international.
    Aussi nous relayons le dernier communiqué du Comité Assange après la session de la Haute Cour britannique et nous invitons à vous joindre à nous pour toute initiative visant à la libération de Julian Assange.

    Communiqué du Comité Assange:
    La Haute Cour britannique a donc rendu sa décision ce matin concernant la recevabilité de son ultime appel au Royaume-Uni pour empêcher l’extradition vers les États-Unis. Le jugement (de 66 pages), apparemment en demi-teinte, n’est pas facile à interpréter. Il offre un répit mais s’inscrit dans la continuation du calvaire judiciaire que subit Julian Assange depuis 14 ans.Les deux juges de la Haute Cour ont ouvert la voie à un appel mais de façon limitée, celui-ci porterait sur les trois points suivants (les avocats du fondateur de WikiLeaks en avaient présenté neuf pour motiver le rejet de l’extradition) :

    • violation du droit à la liberté d’expression (si Assange ne bénéficie pas aux États-Unis de la protection du premier amendement de la Constitution) ;
    • risque de préjudice en raison de la nationalité (si Assange ne bénéficie pas, en tant qu’Australien, des mêmes droits qu’un citoyen états-unien) ;
    • les poursuites engagées par les États-Unis exposent Assange à la peine de mort (le département de la Justice US a pour l’instant refusé de s’engager à garantir qu’il ne serait en aucun cas exécuté – cf. cet article).

    Dans le même temps, la Haute Cour invite Washington à présenter d’ici le 16 avril des « garanties » sur ces trois points. Il s’agit de «rassurer» la justice britannique. Souvenons-nous que les États-Unis avaient remporté un appel en décembre 2021 contre le jugement de première instance (qui avait refusé l’extradition) en soumettant de telles « garanties », celles-ci étant considérées comme très peu fiables par de nombreux observateurs avisés.

    Si Washington adresse à la Haute Cour des engagements analogues, une audience aura lieu le 20 mai à l’issue de laquelle on devrait savoir si Julian Assange est oui ou non définitivement autorisé à présenter son ultime appel. Si les États-Unis ne présentent pas de « garanties » ou le font d’une façon jugée non satisfaisante, le fondateur de WikiLeaks sera automatiquement autorisé à faire appel.

    On comprend de tout cela que l’extradition redevient possible dans deux mois.Dans ses déclarations, l’équipe de défense de Julian Assange a signifié qu’elle était mécontente de la décision. Stella Assange est apparue particulièrement outrée. Il y a de quoi. La Haute Cour a en effet rejeté, entre autres, la nature politique des poursuites contre le fondateur de WikiLeaks et le risque que l’extradition ne viole plusieurs de ses droits fondamentaux (droit à un procès équitable, droit à la vie, droit de pas être soumis à des traitements cruels ou inhumains).

    De plus, la décision de la Haute Cour refuse aux avocats d’Assange la possibilité de présenter de nouveaux éléments lors de l’appel. Ils ne pourront donc pas faire valoir l’espionnage d’origine états-unienne dont Julian Assange fut la cible dans l’ambassade d’Équateur à Londres et les projets de kidnapping/assassinat qui ont circulé au sein de la CIA lorsque Michael Pompeo en était le directeur.Les deux juges ont estimé que ces plans étaient sans rapport avec la procédure d’extradition puisqu’ils ne sont plus d’actualité (ils écrivent que la CIA craignait à l’époque une fuite vers la Russie) et que s’il était extradé, le journaliste australien ne risquerait plus d’être kidnappé ou assassiné par l’agence puisqu’il se trouverait légalement en détention aux États-Unis…

    Une fois encore, Kafka est battu avec l’affaire Assange.Il est dans l’essence du lawfare (instrumentalisation politique de la justice) de faire durer au maximum le supplice judiciaire et ses conséquences tout en maintenant (de très loin) les apparences de l’État de droit. L’assassinat au ralenti d’un prisonnier politique se poursuit. Comme l’a dit à de nombreuses occasions Stella Assange, cette affaire est à 1% juridique et à 99% politique. La mobilisation ne doit donc pas faiblir, il nous faut informer et alerter sans relâche tant que Julian Assange ne sera pas libre. Il s’agit pour l’instant d’empêcher l’extradition mais la seule issue juste c’est la libération, l’abandon des poursuites et l’indemnisation.

    Nous vous tiendrons au courant de la suite, notamment quant aux rassemblements à prévoir. Et nous annoncerons prochainement une grande conférence sur le thème « l’affaire Assange du point de vue du droit ». Tout un programme.
    À très bientôt donc,
    Comité français de soutien à Julien Assange