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Pas d’amalgame entre Résistance et Barbarie

Dans la nuit du 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque terroriste de très grande ampleur en attaquant l’état d’Israël par la terre, la mer, le ciel, le tout accompagné d’une pluie de roquettes.

Cette attaque a causé la mort de plus de 1 200 personnes, militaires et civils, femmes, enfants, personnes âgées, a blessé plus de 2 000 personnes et a permis l’enlèvement de près de 200 personnes essentiellement composées de civils, de femmes et d’enfants de diverses nationalités.

Les images diffusées sur les télévisions et les réseaux sociaux montrent l’atrocité et la barbarie des conditions dans lesquelles les tueries se sont déroulées.

L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) condamne, sans aucune réserve, ces crimes abominables.

L’UJRE condamne également sans réserve la façon dont le gouvernement d’extrême droite israélien réagit, adoptant une posture vengeresse. Le blocus total de la bande de Gaza, accompagné des bombardements effectués sans relâche, font surtout des victimes civiles. L’intervention armée au sol devant intervenir de façon imminente, mettra en outre en danger la vie des Gazaouis et des otages, autant que celle des soldats exposés dans une périlleuse bataille urbaine.

Nous ne pouvons pas non plus nous empêcher de rappeler que les gouvernements israéliens qui se sont succédés depuis une vingtaine d’années n’ont eu de cesse que de bafouer les centaines de résolutions des Nations Unies, de favoriser la création sans cesse de nouvelles colonies, d’imposer une discrimination inhumaine au peuple palestinien vivant en Cisjordanie occupée, accompagnée de violences et d’assassinats, avec une accélération des provocations de l’extrême droite israélienne, dans les colonies et sur l’esplanade de la mosquée Al Aqsa (plus de 200 palestiniens tués en 2023).

La communauté internationale, la France en particulier, se doit de réagir de toute urgence après qu’elle a gentiment glissé sous le tapis la question palestinienne depuis plus de vingt ans, sans  contrarier ni condamner la volonté d’Israël d’annexer la Cisjordanie et sans créer les conditions d’une reprise de dialogue avec les représentants de l’Autorité palestinienne, seule organisation susceptible de pouvoir négocier une paix juste, durable avec comme socle une solution à deux États, et ce dans le respect des résolutions de l’ONU.

Cela passe par la reconnaissance d’un État palestinien, la fin du blocus opéré sur la bande de Gaza, le début de la décolonisation et le respect de la population palestinienne vivant en Cisjordanie.

UJRE, le 12/10/2023